Lumières au fond du cratère de la carrière

Vers l’heure du souper du 29 octobre 1973, Serge Latendresse, ingénieur électricien à l’usine Domtar, invite sa fille Manon de 11 ans à venir observer avec lui un étrange phénomène lumineux qui se répète soir après soir dans le cratère de la carrière.

carriere domtar joliette 1970

Dans la série «Témoignages reçus», je continue donc avec l’histoire de Manon Latendresse qui m’a généreusement livré le récit que vous lirez ici. C’est à la suite de quelques échanges courriels et de deux entretiens téléphoniques que je vous partage ici le fruit de nos discussions.

Boules lumineuses à la carrière Domtar
Vers l’heure du souper du 29 octobre 1973, Serge Latendresse, ingénieur électricien à l’usine Domtar, invite sa fille Manon de 11 ans à venir observer avec lui un étrange phénomène lumineux qui se répète soir après soir dans le cratère de la carrière.

carriere domtar joliette 1970
Chemin menant au cratère de la carrière Domtar.

M. Latendresse n’en est pas à sa première observation du phénomène, mais tout indique qu’il souhaitait cette fois-ci être accompagné d’une personne qui pourrait témoigner de ses dires. C’est donc à la noirceur que M. Latendresse conduit sa voiture sur le chemin de pierres qui les mène au fond de la carrière. Manon se souvient qu’elle était assise à l’arrière, entre les deux sièges, puisque son père avait déposé de l’équipement photo du côté passager. Ils se sont alors dirigés vers un promontoire afin de profiter de la meilleure vue qui soit. Alors que le véhicule n’était pas encore parvenu au sommet de la côte, une sphère lumineuse très brillante, aveuglante, d’environ un mètre de diamètre, fait son apparition. La sphère leur a semblé « réagir » à leur arrivée et s’est dès lors dirigée tout droit vers eux, et ce, très rapidement, en passant juste au-dessus du toit de la voiture, si près en fait que Manon précise « mon père m’a dit de me baisser et je me souviens m’être inquiétée que le toit de l’auto puisse brûler ». Inutile de préciser que l’objet a été observé de très près.

Par la suite, cette sphère s’est scindée en 3 autres sphères d’une trentaine de centimètres et ont perdu de leur intensité lumineuse. La forme de chacune pouvait alors ressembler à un ballon ovale. Puis les sphères se sont à nouveau réunies pour n’en former qu’une seule, mais contrairement aux premières secondes de l’observation où l’objet lumineux s’était littéralement jeté sur eux, elle ne semblait maintenant plus menaçante. Elle flottait dans sa propre zone sans leur donner l’impression de se préoccuper d’eux.
Manon ne se souvient plus précisément si la boule s’est finalement éloignée ou si elle a simplement disparu, mais elle se rappelle n’avoir jamais envisagé qu’il s’agissait d’une soucoupe volante (sous-entendant par-là un engin extraterrestre), mais simplement d’un objet non identifié. Pouvait-il s’agir d’une sonde expérimentale ? Peut-être en provenance des États-Unis, s’elle-t-elle demandée?

Le phénomène ne s’est pas arrêté là
Environ 2 semaines plus tard, un phénomène considéré similaire par le témoin s’est à nouveau produit, mais cette fois-ci près de leur domicile à Notre-Dame-des-Prairies. Trois objets colorés de forme ovale, à l’aspect vaporeux et dont les teintes pouvaient passer du rouge au vert, ont été observés à une distance beaucoup plus grande. Plusieurs voisins sont également sortis de leur domicile pour observer ces sphères lumineuses. Les objets pouvaient avoir la taille d’un ballon, mais étant donné la distance, il était difficile d’évaluer avec précision leur dimension.

En guise de conclusion
Nous avons évoqué plus haut que M. Latendresse avait en sa possession un appareil photo (voire peut-être même une ciné-caméra) lorsqu’il est descendu avec sa fille au fond de la carrière. En aurait-il alors profité pour capter des preuves visuelles de ces sphères lumineuses ? Il semblerait que oui et qu’il les aurait remis au propriétaire de l’usine de l’époque M. Poulin. Il serait plus qu’intéressant de pouvoir retrouver ce matériel. Manon vérifie actuellement s’il est possible de pouvoir les retracer. À suivre…

Pour terminer, replongeons-nous dans l’édition du Joliette Journal du 28 novembre 1973. Voici ce que le journaliste Réal Fortier y avait écrit :

« Quant à M. Serge Latendresse de Notre-Dame-des-Prairies, pour qui le phénomène n’est pas « nouveau » et qui n’en est pas à sa première observation, c’est au fond du cratère, de plus en plus près, qu’il tente maintenant de percer les « mystères » de la chose. M. Latendresse révèle avoir fait plusieurs constations jusqu’ici. Pour lui, ce sont de véritables « découvertes ». A-t-il photographié ou peut-être même enregistré quelque chose ? M. Latendresse n’entend pas livrer ses secrets au premier venu. Pour le moment, il avoue préférer ne pas parler ». p. A-12

Extrait du Joliette Journal
Extrait du Joliette Journal, 28 novembre 1973. A-12

Auteur/autrice : Jonathan

Jonathan Laporte est originaire de la région de Lanaudière. Il s'intéresse tout particulièrement à l'histoire locale, aux parasciences et aux anomalies scientifiques. En savoir plus.

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